L’esclavage moderne existe aussi dans le Golfe de Saint Tropez

Le 23 juillet 2014, rapporte LaProvence.com (qui relaie lui-même le site de Var-Matin), les policiers de la Police Nationale sont intervenus à Cogolin, dans un immeuble du village.

10 ressortissants tunisiens, 9 sans papier et une personne avec une fausse identité, ont été arrêtés. Tous travaillaient de façon dissimulée dans des entreprises du bâtiment ou de l’aménagement de jardin, dans des entreprises de Grimaud, Sainte-Maxime ou Saint Tropez !

Mais ce sont surtout les interrogatoires qui ont permis de révéler que les travailleurs dissimulés étaient totalement exploités par leurs employeurs, travaillant 12 heures par jour pour maximum 800 à 1 000 euros mensuels.

Le capitaine Marc Tartière, directeur par intérim de la PAF à Toulon se veut très ferme : « Ce sont des « Thénardier » des temps modernes. Si l’action en bande organisée est avérée, ils risquent 10 ans de prison et 100 000 euros d’amende. Nous savons qu’il y a d’autres exemples de ce type sur le golfe de Saint Tropez et nous serons de plus en plus présents. Au-delà des infractions, c’est inadmissible sur le plan humain. Nous ne les lâcherons pas. »

Les dix Tunisiens, eux, ont été dirigés vers un centre de rétention et seront reconduits dans leur pays.